Supervision

Le cadre et la finalité de la supervision

La supervision s’avère essentielle surtout pour les arts thérapeutes en début de carrière et à certaines étapes de la vie professionnelle (nouveaux projets, changements de poste), elle fait partie du développement professionnel continu.

L’art thérapeute demandant une supervision, de manière suivie ou ponctuellement, aborde des questions d’ordre clinique, éthique, déontologique, l’organisation – structuration du cadre thérapeutique, ainsi que les difficultés rencontrées sur le terrain. Les séances de supervision ont lieu par téléphone, en présentiel ou en visio, selon une fréquence déterminée par le supervisé et le superviseur (par exemple 1h30 à 2 heures par mois ou tous les deux mois). Il s’agit notamment d’apporter à l’art thérapeute supervisé des conseils techniques sur les dispositifs mis en place, des explications, une prise de distance, des références bibliographiques en lien avec le cadre, la psychopathologie, les concepts, l’évaluation.

La finalité étant d’acquérir progressivement plus d’assurance, une meilleure analyse des problématiques cliniques et institutionnelles (impasses, conflits éventuels), pour évoluer, parfaire son identité et sa pratique d’art thérapeute.

Parvenir à articuler / ajuster art et thérapie, objectifs et méthodes arts thérapeutiques, demande du temps.

La relation supervisé – superviseur

L’art thérapeute superviseur est un tuteur, un pair expérimenté qui guide, soutient, conseille et analyse les éléments à travailler. Une relation de confiance est nécessaire pour pouvoir distinguer les aspects propres à la supervision de ceux qui relèveraient d’une psychothérapie individuelle.

Il y a un engagement des deux parties, le superviseur transmet ses connaissances et son expérience, le supervisé s’inscrit dans une démarche active, dynamique, dans le but d’améliorer ses compétences.